Mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune – rapport annuel 2023
Amendement n°47
⚠️ Il s'agit d'un vote par division, cela signifie que seule une partie de l'amendement ci-dessous a été voté. Pour en savoir plus, veuillez consulter la source des votes en bas de page
📝 Amendement
89. réaffirme son soutien sans faille à une solution négociée à deux États pour Israël et la Palestine, sur la base des frontières de 1967, qui prévoit la coexistence de deux États souverains et démocratiques comme voisins pacifiques et Jérusalem comme capitale commune; encourage le SEAE et les États membres à prendre une initiative européenne pour remettre sur les rails la solution fondée sur la coexistence de deux États; rappelle que les colonies dans les territoires palestiniens occupés sont illégales au regard du droit international; demande la fin immédiate de la politique de colonisation, qui constitue un obstacle majeur à la viabilité de la solution fondée sur la coexistence de deux États; souligne que la poursuite du soutien à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient demeure un élément clé de la stratégie de l’Union visant à contribuer à la stabilité et à la paix au Moyen-Orient;
prend acte avec préoccupation des allégations récentes d’Israël à l’encontre de 12 membres du personnel de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche- Orient (UNRWA); salue la réponse immédiate et déterminée des Nations unies à ces allégations, et notamment le licenciement immédiat des membres du personnel en question et l’ouverture de deux enquêtes distinctes sur la question par le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) des Nations unies et par un groupe d’étude indépendant mené par l’ancienne ministre française Catherine Colonna et trois organisations européennes; invite Israël, à cet égard, à coopérer étroitement avec le BSCI et le groupe d’étude indépendant et à leur fournir toutes les preuves nécessaires; salue la décision de la Commission de ne pas suspendre le financement accordé à l’UNRWA avant l’annonce, par les Nations unies, du résultat des enquêtes et des actions que l’organisation compte engager; demande instamment à tous les bailleurs de fonds qui ont suspendu le financement qu’ils accordaient à l’UNRWA en raison de ces allégations de reconsidérer leur décision à la lumière de la réponse immédiate de l’UNRWA à ces allégations et de son rôle essentiel dans l’acheminement de l’aide vitale aux deux millions de personnes qui en dépendent pour leur survie dans la bande de Gaza dans le cadre de l’une des crises humanitaires les plus vastes et les plus complexes au monde;