Recommandation au Conseil, à la Commission et au SEAE sur la situation en Syrie
Amendement n°19
📝 Amendement
g) déplorer la présence continue sur le territoire syrien de centaines de bases iraniennes
, turques
et russes et de milices iraniennes et russes; s’inquiéter de l’exploitation économique du pays par des puissances étrangères prédatrices;
condamner les attaques des forces turques et leur occupation des territoires syriens dans le nord ainsi que
prendre acte de l’opération militaire menée par les forces turques contre le Parti des travailleurs du Kurdistan dans les territoires syriens dans le nord; noter que la Turquie est l’allié de l’OTAN le plus touché par le conflit en Syrie, a subi le plus d’attentats terroristes, accueille des millions de réfugiés et partage ses frontières avec l’Iran, l’Iraq et la Syrie, l’un des pays les plus instables du voisinage de l’Union; condamner
la nouvelle campagne militaire brutale menée par le gouvernement syrien et la Russie dans le nord-ouest de la Syrie, notamment contre des cibles civiles; s’inquiéter vivement de la persistance d’une opposition islamiste radicale dans la province d’Idlib; soutenir le maintien de la coalition internationale contre l’État islamique, qui reste actif en Syrie malgré de lourdes défaites; demander une action internationale résolue pour continuer à lutter contre l’État islamique en Syrie jusqu’à son élimination complète;
rappeler que les actions militaires menées unilatéralement par la Turquie constituent une grave violation du droit international et ont porté atteinte
reconnaître que les opérations turques visant à lutter contre les menaces venant de l’autre côté de sa frontière et que la présence militaire turque sur les territoires syriens devraient non seulement tenir compte des préoccupations en matière de sécurité de la Turquie, mais devraient également être conformes au droit international et aux résolutions des Nations unies; constater que les opérations visent
à
renforcer
la stabilité et
à
la sécurité de la région dans son ensemble; démanteler les réseaux djihadistes qui militent en Syrie et en Iraq et dépister et poursuivre leurs membres, qui commandent plus de cinq mille combattants étrangers qu’ils ont radicalisés, recrutés et amenés d’Europe
;
;
continuer à soutenir la coalition internationale de lutte contre l’État islamique sur les plans politique, financier, opérationnel et logistique;