Rapport de mise en oeuvre sur le règlement (CE) n° 1924/2006 concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires
Amendement n°1
📝 Amendement
6.
regrette l’absence d’une politique systématique et fondée sur des données probantes pour créer des environnements alimentaires qui aident les consommateurs à faire des choix éclairés et qui stimulent une évolution vers des régimes alimentaires plus sains, y compris une consommation accrue d’aliments d’origine végétale, tels que les fruits et légumes frais, les céréales complètes et les légumineuses; considère que, outre la mise en œuvre correcte du règlement (CE) no 1924/2006, la Commission et les États membres devraient investir davantage dans l’éducation alimentaire et nutritionnelle, telle que les campagnes d’information, par la voie de différents programmes, y compris «L’UE pour la santé», notamment en soutenant les actions menées dans les écoles en vue d’enseigner aux enfants et aux adolescents les principes d’une alimentation saine et équilibrée; met en évidence l’influence des déterminants sociaux sur l’alphabétisation des consommateurs en ce qui concerne les allégations sur les denrées alimentaires; souligne que les campagnes d’information, d’éducation et de sensibilisation ne suffisent pas à garantir des choix éclairés de la part des consommateurs et doivent être accompagnées de politiques visant à améliorer l’environnement alimentaire
invite les États membres à inclure au moins les bases d’une alimentation saine et équilibrée, en faisant référence à la consommation saisonnière de produits agricoles, dans leurs programmes d’éducation nutritionnelle, dans le but d’aider les enfants et les adolescents à améliorer leur alimentation; estime qu’une approche systématique et obligatoire de la santé et de la nutrition est toujours imparfaite, comme cela a été observé chaque fois qu’une telle approche a été expérimentée (par exemple, le système d’évaluation nutritionnelle Nutri- Score mis en œuvre dans plusieurs États membres), et surtout qu’elle ne peut se substituer à l’éducation nutritionnelle, qui relève de la responsabilité fondamentale des parents
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