Résolution sur la crise politique au Burkina Faso

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

627
10
47

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
23
Parmi 79 députés, 79 ont votés.
17 février 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

O bis. considérant que le Burkina Faso est profondément touché par le néo- colonialisme et l’impérialisme; que cela se traduit notamment par la monopolisation des ressources et des terres par les multinationales, par l’imposition d’accords de libre-échange (accords de partenariat économique) qui aggravent la situation économique et par l’imposition de réformes néolibérales dramatiques pour la population; que le virage néolibéral survenu sous le régime de Blaise Compaoré (1987-2014) et les relations entre l’État et le secteur privé autour de l’or sont l’une des causes profondes de la situation actuelle d’insécurité au Burkina Faso1a; _____________ 1a https://reliefweb.int/report/burkina-faso/ins- curit-au-burkina-faso-au-del-des-minerais-de- conflit-les-liens-complexes B9-0106/2022 } B9-0110/2022 } B9-0113/2022 } B9-0116/2022 } B9-0119/2022 } RC1/Am. 2

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

3 bis. souligne le droit inaliénable des peuples à l’autodétermination sans ingérence extérieure et condamne par conséquent l’ingérence et l’exploitation économique de la part des anciennes puissances coloniales; souligne son opposition à la perpétuation d’un système de domination du continent africain et à toute forme de néocolonialisme, en particulier au Burkina Faso; B9-0106/2022 } B9-0110/2022 } B9-0113/2022 } B9-0116/2022 } B9-0119/2022 } RC1/Am. 3

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°3 ❌️ Rejeté

7 bis. partage les critiques formulées par des dirigeants politiques et par d’autres à l’égard de l’incapacité des solutions militaires à résoudre les problèmes d’insécurité; souligne la responsabilité de l’OTAN dans la situation d’instabilité dans l’ensemble de la région et condamne une fois de plus l’invasion illégale de la Libye, qui a eu lieu sans l’approbation des Nations unies, ainsi que la prolifération massive d’armes, les attaques terroristes et la traite des êtres humains qui en a résulté; B9-0106/2022 } B9-0110/2022 } B9-0113/2022 } B9-0116/2022 } B9-0119/2022 } RC1/Am. 4

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°4 ❌️ Rejeté

14 bis. demande que la priorité soit accordée à l’établissement d’un calendrier précis pour le départ des troupes et bases militaires françaises de la région annoncé pour 2022, dans des conditions permettant aux États concernés d’assumer pleinement leur rôle dans l’établissement d’une paix durable; demande que de nouveaux cadres de sécurité soient mis en place dans la région en vue de passer d’une approche militaire à une approche multidimensionnelle fondée sur les droits de l’homme et le développement; B9-0106/2022 } B9-0110/2022 } B9-0113/2022 } B9-0116/2022 } B9-0119/2022 } RC1/Am. 5

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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📝 Amendement n°5 ❌️ Rejeté

15 bis. se félicite du procès sur la mort de Thomas Sankara, qui a débuté en octobre 2021; exige que toute la vérité qui entoure sa mort soit révélée et que les responsables soient traduits en justice; demande que tous les documents classés «secret défense» par la France soient déclassifiés dès que possible et que le rôle du gouvernement français dans son assassinat soit clarifié;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🚫 Aucun amendement
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national

S’y ajoutent, d’une part, les persécutions des chrétiens, qui constituent plus de 20 % de la population burkinabè, et, d’autre part, l’enrôlement de plus en plus fréquent des enfants par les groupes terroristes, justifiant l’ajout du pays au rapport annuel de l’ONU sur les enfants et les conflits armés. Une génération entière est ainsi en passe d’être privée d’éducation et, pour tout dire, d’avenir, outre le 1,3 million et quelque de personnes déplacées dans leur propre pays.

Tout ceci est désolant; mais à qui la faute? La France a porté courageusement et à bout de bras une vaste opération antiterroriste au Sahel depuis 2014. Barkhane aura coûté la vie à 58 de nos fils, sans compter les nombreux blessés, victimes des lâches attaques à l’engin explosif privilégiées par les terroristes. Tout cela pour se heurter à l’obsession haineuse de populations chauffées à blanc par les réseaux sociaux et à l’ingratitude sidérante de la junte malienne au pouvoir.

L’avenir dira si l’attitude du lieutenant-colonel burkinabè, déclaré hier président, sera à l’avenant. Reste que les attentats des mardi 8 et jeudi 10 février au Bénin, dont les auteurs ont été neutralisés au Burkina Faso, ont confirmé que la déstabilisation de ce pays recèle le risque d’embrasement de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest.

La France devra donc, à la suite de son retrait du Mali, reconfigurer son dispositif militaire. Quant à l’Union européenne et aux États membres, manifestement peu soucieux de la seconder dans cette périlleuse mission, ils devront tout du moins s’efforcer de ne pas souffler sur les braises en ajoutant au chaos sécuritaire l’impasse politique.

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