Résolution sur la situation au Kazakhstan

Procédure terminée

📌 Votes principaux

↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
20 janvier 2022
👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

589
35
47

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

56
22
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
20 janvier 2022
↩️ Renvoi en commission
✅️ Approuvé
🖐 Vote à main levée
20 janvier 2022

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

G. considérant que, le 6 janvier, des forces de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) ont été déployées au Kazakhstan en réponse à une demande officielle d’assistance du gouvernement contre les manifestants, marquant ainsi la première fois qu’une alliance militaire dirigée par la Russie a été appelée à intervenir dans un pays membre ; ; que cette intervention a été légitimée par l’article 4 du traité de sécurité collective de 1992, qui ne peut être déclenché qu’en cas d’agression extérieure contre un pays membre de l’OTSC; qu’aucune preuve d’agression extérieure n’a été présentée, et qu’une évaluation globale de la légalité de l’intervention est donc requise; que Vladimir Poutine ayant clairement fait savoir que les troupes de l’OTSC ne permettraient aucune «révolutions de couleur», il convient par conséquent de ne pas considérer cette intervention comme une opération de maintien de la paix mais plutôt comme les interventions antérieures de type soviétique en Tchécoslovaquie et en Hongrie; B9-0072/2022 } B9-0074/2022 } B9-0077/2022 } B9-0079/2022 } RC1/Am. 2

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°2 ❌️ Rejeté

26. invite les institutions et les agences de l’Union, y compris le SEAE et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, ainsi que la Banque mondiale à mettre un terme aux réviser les programmes de financement au Kazakhstan et à suspendre ceux qui ne sont pas destinés au peuple du Kazakhstan, y compris à la société civile indépendante, aux défenseurs des droits de l'homme, aux médias, aux jeunes et aux universitaires, jusqu’à ce que le gouvernement déploie des efforts substantiels et tangibles pour améliorer son bilan en matière de droits de l’homme, notamment en mettant en œuvre toutes les recommandations du Parlement, des Nations unies et de l’OSCE , d’une manière qui n’affecte pas le soutien direct à la société civile indépendante, aux militants, aux défenseurs des droits de l’homme et aux médias ;

Déposé par ECR

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🚫 Aucun amendement
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

C'est donc avec une certaine surprise que j'ai appris l'inscription de ce débat à l'ordre du jour. Je m'en suis réjoui au début. Je me disais que, peut-être, notre Parlement évoquerait la stabilité de ce pays depuis l'indépendance. Pas de guerre civile sanglante comme au Tadjikistan. Pas de conflit avec les États voisins comme entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. J'imaginais peut-être que nous allions encourager le développement qui y règne. Je pensais que nous rappelle l'importance de nos relations commerciales pour les matières premières avec ce grand pays d'Asie centrale. Je me disais naïvement peut-être que nous féliciterions le Kazakhstan pour sa paix religieuse dans une partie du monde en proie à la radicalisation islamiste.

Mais non, j'oubliais que ces résolutions ne servent en réalité qu'à donner bonne conscience à notre Parlement. Il faut condamner et si possible condamner vite. Même si on dispose d'absolument trop peu d'informations. Nous ne savons pas exactement ce qui s'est passé au Kazakhstan. D'autres orateurs l'ont souligné avant moi. Nous savons par contre qu'il y a eu beaucoup trop de vies perdues chez les manifestants comme chez les forces de sécurité.

Est-ce une émeute à cause de l'inflation? Est-ce une nouvelle manipulation de monsieur Abliazov grâce aux milliards de dollars qu'il a volés au peuple kazakh et qui lui servent à financer des organisations pour déstabiliser le pays? Est-ce le résultat de tensions politiques? Nous n'en savons rien avec sûreté à cette heure-ci.

Et pourtant, une majorité de députés brandit fièrement ces condamnations. Car les progrès du Kazakhstan, son rôle central dans les nouvelles routes de la soie, son évolution politique, visiblement, passent au second plan. Ce qui semble intéresser la majorité de ce Parlement, c'est d'utiliser toutes les situations pour attaquer la Russie ou la Chine.

J'adresse toutes mes condoléances aux victimes militaires et civiles de ces événements et je souhaite que la lumière soit faite et que le Kazakhstan reprenne son développement tant économique que démocratique.

Christophe GRUDLER | Mouvement Démocrate

– Monsieur le Président, chers collègues, la situation au Kazakhstan m'inquiète fortement. Quel chef d'État peut justifier de tirer sans sommations sur ses ressortissants? Il ne s'agit pas de remettre en cause la souveraineté du président Tokaïev. Le Kazakhstan est un État libre et souverain.

Mais quelles que soient les raisons de la colère de l'État, je ne peux accepter la méthode employée. Je ne peux supporter que le peuple kazakh soit pris pour cible à balles réelles par son propre dirigeant. Qui peut l'accepter? Je demande par ailleurs que la lumière soit faite sur les nombreuses disparitions et arrestations effectuées par le gouvernement kazakh. J'imagine la souffrance que doivent ressentir les familles des personnes disparues.

Le président Tokaïev doit fournir des réponses, et si les réponses ne sont pas claires et acceptables, je demande que des sanctions exemplaires soient prises contre le Kazakhstan et que tout échange commercial ou diplomatique soit rompu avec ce pays jusqu'à nouvel ordre. Un pays qui ne respecte pas les droits humains n'a pas le droit de commercer avec l'Union européenne et ses États membres.

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