Technologies critiques pour la sécurité et la défense: état des lieux et difficultés à venir

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

520
76
31

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

46
20
5
Parmi 79 députés, 71 ont votés.
9 mai 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Dominique BILDE | Rassemblement national
Face à la gabegie concernant l’armement et les manquements que la guerre en Ukraine a relevé sur les moyens dont disposent nos armées, l’UE veut mettre nos forces sous son contrôle, tentant d’y ajouter une dimension climatique dans la supervision qu’elle se propose d’avoir. C’est complétement à côté de la plaque, et cela ne peut pas être accepté. C’est donc un NON appuyé que nous assumons pleinement.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Ce texte s’inscrit dans les pas de la « feuille de route sur les technologies critiques pour la sécurité et la défense » publiée par la Commission le 15 février 2022 et soutient qu’une approche stratégique coordonnée à l’échelle de l’Union sur les technologies critiques pour la sécurité et la défense était la voie à suivre. Cette résolution souligne à juste titre que l’aggravation de la situation sécuritaire en Europe impose à l’Union et à ses États membres « d’intensifier et de mieux coordonner leurs efforts pour investir dans les technologies critiques en matière de sécurité et de défense, pour les fournir, dans la mesure la plus large possible, et pour mettre en place un véritable marché européen des équipements de défense ». Ce texte plaide également pour que les États membres coopèrent plus étroitement en matière de développement des capacités afin de stimuler l’innovation dans les technologies critiques pour la sécurité et la défense. Favorable à ce texte car il est nécessaire de disposer d’une capacité de défense plus forte et plus compétitive, j’ai voté en sa faveur.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur les technologies critiques pour la sécurité et la défense. Le texte estime qu’un secteur industriel de la défense fort, durable, technologiquement avancé et compétitif est essentiel pour la sécurité et la défense de l’Europe, mais aussi pour sa prospérité et pour le soutien à ses alliés et amis. Il déplore qu’en 2020, les dépenses combinées des États membres consacrées à la recherche et à la technologie en matière de défense n’aient représenté que 1,2 % de leurs dépenses totales dans le domaine de la défense, ce qui est bien inférieur au seuil de 2%. Enfin, il appelle à renforcer les investissements dans la défense verte en consacrant une part plus importante de la R&D financée par l’Union à des carburants et systèmes de propulsion neutres en carbone.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les propositions du parlement européen pour renforcer le financement, le développement et la production de technologies de sécurité et de défense au niveau européen. Il recommande à juste titre de renforcer l’indépendance des Etats membres en matière d’acquisition de matériaux critiques et d’adopter une approche stratégique et coordonnée au niveau européen pour consolider les capacités industrielles européennes en matière de défense. Il appelle en revanche à renforcer encore l’inscription de l’Europe de la défense dans l’OTAN, en contradiction avec l’objectif affiché d’une Europe plus indépendante. Je me suis donc abstenue sur ce texte, qui développe des propositions intéressantes sur l’appareil industriel de défense européen mais aurait dû souligner la nécessité de rendre l’Europe autonome vis à vis des Etats-Unis.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Ce projet de rapport est une atteinte à la souveraineté nationale en matière de défense, en visant à ce que celle-ci passe sous la coupe de la Commission européenne. Cette dernière serait investie du pouvoir de mettre en commun les capacités de défense critiques dont elle coordonnerait elle-même tous les aspects ; que ce soit en termes d’approvisionnement en matières premières, de financement des programmes d’armement, de mise en commun des chaînes logistiques, ou de recherche et innovation. Je me suis donc opposé à ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
Le 15 février 2022 la Commission Européenne a présenté un certain nombre d'initiatives menées dans des domaines essentiels pour la défense et la sécurité au sein de l'Union européenne. Ces initiatives portent sur l'éventail complet des défis à relever, de l'industrie traditionnelle de la défense et de ses équipements terrestres, maritimes et aériens aux cyber menaces et aux menaces hybrides et spatiales, en passant par la mobilité militaire et l'importance du changement climatique, ainsi qu'une feuille de route sur les technologies critiques pour la sécurité et la défense.Ce texte préconise une mutualisation des politiques de défense, notamment dans le secteur de l’approvisionnement en matière première, de la recherche et développement et des programmes d’armement. En outre, il impose le respect des objectifs du Pacte Vert pour l’Europe dans la recherche et le développement de ces technologies, en parlant à plusieurs reprises de "défense verte".De plus, le rapport, qui veut créer une Europe de la défense souveraine, appelle à renforcer et à harmoniser les politiques des États-membres avec l’OTAN et les États-Unis contribuant ainsi à l’effacement progressif des nations.J’ai donc voté contre.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Ce texte est une étape de plus pour construire une véritable Europe de la défense. Il préconise une mutualisation des politiques de défense, notamment dans le secteur de l’approvisionnement en matière première, de la recherche et développement et des programmes d’armement. En outre, il impose le respect des objectifs du Pacte Vert dans la recherche et le développement de ces technologies, en parlant à plusieurs reprises de « défense verte ». Il est évident que la réduction des émissions ne peut pas pénétrer dans le secteur de la défense et devenir un critère de production. Globalement, le texte contribue à l’effacement progressif des nations, y compris dans le secteur de la défense, j’ai voté contre.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre ce texte qui est une pierre de plus pour construire une véritable Europe de la défense. À cet effet, le texte préconise une mutualisation des politiques de défense, notamment dans le secteur de l’approvisionnement en matière première, de la recherche et développement et des programmes d’armement.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport d’initiative du Parlement Européen explore les besoins et manquements technologiques de l’Union Européenne dans le secteur de la sécurité et la défense, qui a été mis en lumière dans le contexte de la réponse européenne à l’invasion ukrainienne. Plusieurs points positifs sont mis en avant dans le texte, comme la volonté de renforcer la résilience de l’Union en augmentant les capacités du continent en matière d’extraction et acquisition de matériaux critique ou développer une main d’œuvre qualifiée dans le secteur ainsi que le rôle central que doit jouer l’UE dans l’approche stratégique, coordonnée et autonome. Toutefois, le rapport promeut la concurrence aux dépends de la planification afin de développer le secteur et incite à renforcer les liens de coopérations avec les États-Unis et l’OTAN. Je me suis donc abstenue.
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