Le rôle de la politique de cohésion face aux problèmes environnementaux pluridimensionnels du bassin méditerranéen

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

564
14
47

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

53
18
Parmi 79 députés, 71 ont votés.
9 mai 2023

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
. – Face aux problèmes environnementaux que rencontre le bassin méditerranéen avec le changement climatique et au regard de l’enjeu que représente la Méditerranée pour l’Europe, ce texte propose des solutions pour réduire les risques qui en découlent à l’aide d’une stratégie macro-régionale. Cette politique permettra de soutenir des projets d’économie circulaire, de lutter contre la pollution plastique, de protéger la biodiversité ou encore de renforcer les relations avec les pays tiers afin de lutter contre la pêche illégale. Favorable à ce texte, j’ai voté pour.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution sur le rôle de la politique de cohésion face aux problèmes environnementaux pluridimensionnels du bassin méditerranéen. Le texte rappelle les effets majeurs du changement climatique et de la pollution sur ce bassin, dont le caractère semi-fermé rend très lent le renouvellement des eaux. Dans un contexte où le territoire de l’Union européenne couvre la moitié du bassin méditerranéen, il invite la Commission et les États membres à mobiliser davantage de moyens en faveur de la Méditerranée.
Manon AUBRY | La France Insoumise
Ce rapport vise à présenter les recommandations du Parlement européen pour la mise en place d’un instrument traitant du développement durable pour l’ensemble du bassin méditerranéen. Il appelle notamment à mobiliser la politique de cohésion sur le sujet, à coordonner ses actions avec celles du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche et à définir comme prioritaires les enjeux de dégradation de l’environnement, de perte de biodiversité et de pollution atmosphérique et plastique. J’ai donc voté pour ce texte qui va dans le sens d’une action européenne renforcée pour protéger le bassin méditerranéen.
Jean-Paul GARRAUD | Rassemblement national
. – Ce rapport d’initiative recense des généralités sur la politique méditerranéenne de l’Union, tout en évitant soigneusement d’évoquer les problèmes migratoires. Il insiste sur la dimension macro-régionale, plutôt contraire aux souverainetés, ainsi que sur les énergies renouvelables, dont on sait combien elles peuvent avoir une incidence contestable notamment pour l’éolien en mer. Cependant, le texte apporte des réponses aux problématiques environnementales sans freiner le progrès technique et en y intégrant les pays tiers pour ne pas faire porter cette seule charge aux États membres, ce qui m’a incité à m’abstenir.
Mathilde ANDROUËT | Rassemblement national
. – Ce rapport d’initiative présente à la Commission l’avis des parlementaires sur le rôle de la politique de cohésion concernant le bassin méditerranéen au travers de ses enjeux environnementaux. Il pose divers problèmes, entre autres avec la réaffirmation du programme Ouest Med déjà dénoncé par la délégation française du groupe ID. Aussi, il confirme la politique «macrorégionale» en Méditerranée, au détriment de la souveraineté des États membres. Plusieurs éléments attestent du caractère largement idéologique de ce rapport porté par Les Verts, qui explique notamment que les effets du réchauffement climatique seraient plus durement ressentis par les femmes que par les hommes en raison d’une discrimination «systémique». Néanmoins, le texte entend aussi apporter des réponses aux problématiques environnementales sans freiner le progrès technique et en y intégrant les pays tiers pour ne pas faire porter cette seule charge aux pays membres, c’est pourquoi je me suis abstenue.
Marina MESURE | La France Insoumise
Ce rapport d’initiative a pour objet le rôle de la politique de cohésion face aux problèmes environnementaux pluridimensionnels du bassin méditerranéen. Il fait valoir la nécessité d’un instrument traitant du développement durable pour l’ensemble du bassin méditerranéen et demande une stratégie macrorégionale pour répondre à ces enjeux communs. Le rapport rappelle les multiples défis politiques, sociaux, économiques, démographiques et environnementaux auxquels le bassin méditerranéen est confronté. Il déplore la dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité ainsi que la pollution atmosphérique et marine croissante et demande des mesures garantissant la sécurité de l’eau. Il dénonce la surpêche et demande une meilleure protection des pêcheurs artisanaux. Il rappelle que les actions organisées dans le cadre de la politique de cohésion doivent apporter des solutions appropriées aux 110 millions d’Européens vivant autour du bassin. Ainsi, en raison de la nécessité de protéger le bassin méditerranéen et de mobiliser la politique de cohésion pour y parvenir, j’ai décidé de voter en faveur de ce rapport.
🚫 Aucune explication de vote
François ALFONSI | Régions et Peuples Solidaires

D’autre part, les activités humaines y ont un impact croissant, par exemple l’augmentation du trafic maritime international qui y transite, apportant pollution atmosphérique et rejets en mer, et aussi l’accroissement des populations riveraines, comme celui de la fréquentation touristique. Aucune efficacité ne sera possible sans faire intervenir la plus-value européenne. Aucun acteur ne peut prétendre apporter séparément des solutions à ces problèmes qui doivent être traités collectivement.

L’Europe dispose de nombreux atouts qui lui confèrent une responsabilité éminente dans la gestion de cet espace. Elle a la compétence technique appuyée sur de multiples acteurs. Elle a la compétence administrative pour piloter une coopération déjà préfigurée par différents programmes. Elle a l’expérience acquise des stratégies macrorégionales déjà développées par ailleurs, et elle a, en sus de sa capacité technique et administrative, une capacité financière incomparablement plus forte que celle des autres pays, à l’Est comme au Sud. Si l’Union européenne s’engage au nom de sa responsabilité sur la partie septentrionale du bassin méditerranéen, elle sera force d’entraînement pour les pays et régions du Sud et de l’Est. Si elle reste plus longtemps passive, la situation continuera de se dégrader, et l’Europe portera alors la responsabilité de ne pas avoir mis en œuvre sa capacité à agir. Tel est le message aujourd’hui envoyé par le Parlement européen à travers ce rapport qui appelle à la mise en place d’une stratégie macrorégionale pour la Méditerranée. Pour conclure, je tiens à remercier les rapporteurs fictifs qui ont tous contribué à ce rapport.

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