Résolution sur la Russie, le cas d’Alexeï Navalny, la concentration de troupes à la frontière ukrainienne et les attaques russes contre la République tchèque

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

569
67
46

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

45
23
10
Parmi 79 députés, 78 ont votés.
29 avril 2021

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ✅️ Adopté

I bis. considérant que, le 9 avril 2021, les autorités russes ont brièvement gardé en détention, interrogé et saisi les téléphones et des documents appartenant à Roman Anin, l’un des principaux journalistes d’investigation russes affiliés à l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (projet d’information sur la criminalité organisée et la corruption) (OCCRP); que ces actions ont également mis en danger les autres journalistes de l’OCCRP travaillant sur les questions de transparence et de corruption, en raison des informations auxquelles le Service fédéral de sécurité (FSB) a désormais pleinement accès; B9-0237/2021 } B9-0250/2021 } B9-0251/2021 } B9-0252/2021 } RC1/Am. 2

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°2 ✅️ Adopté

15 bis. invite les autorités russes à respecter la liberté des médias et à cesser tout harcèlement et toute pression sur les médias indépendants, notamment à l’encontre du journaliste d’investigation Roman Anin;

Déposé par RE (🇫🇷 : Renaissance, Parti Radical, Indépendant, Mouvement Démocrate)

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📝 Amendement n°3 ✅️ Adopté

17 bis. condamne le soutien que le Kremlin apporte à des régimes répressifs et non démocratiques dans le monde entier, comme ceux de l'Iran, de la Corée du Nord, du Venezuela, de la Syrie et de la Biélorussie; s’inquiète profondément du nombre croissant d’arrestations, d’enlèvements et de déportations de Biélorusses vivant en Russie, avec notamment le cas du président du Front populaire biélorusse, parti d’opposition, et de personnes ordinaires qui avaient soutenu activement les manifestations pacifiques en Biélorussie; s’inquiète particulièrement de la campagne, menée avec le soutien de la Russie, qui vise des organisations représentatives de minorités nationales de l’UE en Biélorussie, y compris la plus grande, l’Union des Polonais de Biélorussie; B9-0237/2021 } B9-0250/2021 } B9-0251/2021 } B9-0252/2021 } RC1/Am. 4

Déposé par ECR

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📝 Amendement n°4 ✅️ Adopté

21 bis. est très préoccupé par le fait que les autorités russes continuent d’entraver le travail des plateformes de médias indépendantes, ainsi que des journalistes et d'autres acteurs des médias; condamne vivement, à cet égard, la décision de cataloguer le média indépendant Meduza comme «agent étranger»;

Déposé par ECR

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🚫 Aucun amendement
🚫 Aucune explication de vote
Thierry MARIANI | Rassemblement national

Aujourd’hui, l’URSS est tombée, il n’y a plus de mur à Berlin et pourtant, beaucoup de nos collègues sont paradoxalement nostalgiques de la guerre froide. Pour les uns, l’hostilité vis-à-vis de la Russie est un argument pratique pour tenter d’effacer les compromissions du passé; pour les autres, c’est un prétexte afin de continuer à réclamer la tutelle des États-Unis. Moscou est à 11 heures de voiture de Kiev; Washington se situe à plus de 7 800 kilomètres. Nous entendons donc l’Union européenne multiplier les accusations les plus graves concernant les mouvements de troupes russes à leurs propres frontières, quand les intérêts américains continuent de fournir à l’Ukraine une véritable armada militaire. Si demain la France envoyait des troupes au Mexique, ou l’Allemagne en Bolivie, et si le haut représentant de l’Union européenne condamnait les ingérences américaines en Amérique latine, quelle serait la réaction de Washington?

Cette politique est un fardeau pour l’Europe occidentale. Trop souvent, l’Union européenne et son action extérieure ne servent pas les intérêts des peuples européens, qui n’ont rien à gagner à défier notre voisin russe. La promesse des fédéralistes européens, qui s’engageaient à guider nos nations vers la paix, est en train de perdre tout crédit.

Chacun voit l’action américaine qui a cherché ces derniers mois à attiser les tensions avec Moscou sur tous les fronts pour essayer de gagner son bras de fer sur Nord Stream 2. C’est à une condamnation sans appel des États-Unis que nous devrions procéder aujourd’hui. Il est temps que notre partenaire américain cesse de traîner la vieille Europe comme un domestique encombrant.

Bernard GUETTA | Renaissance

– Vos raisons sont claires, Monsieur Poutine: elles sont que vos difficultés économiques, la constante montée de votre impopularité, votre incapacité à faire la paix en Syrie après y avoir gagné la guerre et le rejet surtout de votre trop long règne par les classes moyennes vous conduisent à vouloir terrifier vos opposants et détourner l’attention de vos concitoyens par des bruits de bottes qui ne mènent à rien.

Alors, Monsieur Poutine, tant qu’il en est encore temps, tant que vous n’avez pas encore fait monter la tension au-delà de toute raison, ouvrez les espaces de liberté auxquels votre peuple aspire, reprenez cette marche vers la démocratie que la Perestroïka avait entreprise, renoncez à vous ingérer dans les affaires intérieures de vos voisins, de ces États indépendants avec lesquels vous n’auriez qu’intérêt à nouer des relations de confiance. Oubliez l’idée de vouloir nous faire peur, à nous, les 27 nations de l’Union européenne, car vous n’arrivez qu’à nous liguer contre vous et à précipiter notre effort de défense. Abandonnez le mal, essayez le bien et vous verrez à quel point il sera bénéfique aux Russes et à leurs voisins, à notre continent et au monde.

Nous partageons la même culture, la même civilisation, la même Europe à laquelle vous n’avez simplement pas le droit de refuser un horizon commun. Alors, Monsieur Poutine, libérez Alexeï Navalny et tous vos prisonniers politiques, mettez vos tueurs au chômage, présentez vos excuses à nos amis tchèques, et tendez enfin la main de la concorde à l’Ukraine, à la Géorgie et en Biélorussie, à tous vos voisins immédiats. Faites-le, Monsieur Poutine, ou vous nous trouverez sur votre chemin.

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