Accord de partenariat dans le secteur de la pêche durable UE/Mauritanie et protocole de mise en oeuvre

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

532
23
74

🇫🇷 Députés français🗳 Voir le vote

47
16
4
Parmi 79 députés, 67 ont votés.
8 juin 2022

📚 Sources

🗃️ Données

🚫 Aucun amendement
Nicolas BAY | Reconquête!
. – J’ai voté contre cet accord qui vise à autoriser la flotte de l’UE à pêcher dans les eaux territoriales d’un pays tiers: d’une part, il se fait au détriment de la flotte française qui est gravement sous-représentée, et d’autre part, ces accords sont néfastes pour les pays concernés.
Dominique BILDE | Rassemblement national
J'ai voté contre cette résolution, qui tombe dans le même écueil que l'accord proprement dit. Il n'y a, par ailleurs, aucun contrôle sur la politique d'appui sectoriel.
Geoffroy DIDIER | Les Républicains
Cette résolution vise à donner l’avis du Parlement européen sur le projet d’accord de partenariat avec la Mauritanie en matière de pêche. Il s’agit du plus important des accords de pêche mixtes conclus par l'UE avec des pays tiers. Il permet aux navires de nombreux pays de l’UE d’opérer dans la ZEE pour une contrepartie financière annuelle de 57,5 millions d’euros pour l’accès aux ressources et à 3,3 millions d’euros pour l’appui sectoriel. Favorable à cet accord, j’ai voté pour cette résolution.
France JAMET | Rassemblement national
Ces accords, qui peuvent sembler avantageux, sont en fait perdant-perdant, puisqu’ils ne sont plus du tout adaptés à la situation de raréfaction des ressources dans la plupart des pays tiers. La flotte industrielle européenne fait donc une concurrence déloyale à la pêche artisanale locale, ce qui déracine les communautés de pêcheurs locales et participe donc au phénomène d’immigration massive. J’ai voté contre.
Joëlle MÉLIN | Rassemblement national
L’Union européenne passe des accords de pêche avec de nombreux pays tiers dans le but d’accroître les possibilités de pêche de sa flotte. À l’origine, ces accords ont été passés à une époque de ressource abondante dans certaines zones de pêche relevant de pays n’ayant pas la capacité de les exploiter. Ces accords, qui peuvent sembler avantageux, sont en fait perdant-perdant. D’une part, les navires français sont très souvent absents ou sous-représentés dans ces accords. D’autre part, ce sont le plus souvent des navires industriels qui y prennent part, ce qui ne permet en aucun cas de promouvoir une pêche durable ou respectueuse de la ressource et des habitats. Sur le plan du développement, ces accords sont également des échecs puisqu’ils ne sont plus du tout adaptés à la situation de raréfaction des ressources dans la plupart des pays tiers. La flotte industrielle européenne fait donc une concurrence déloyale à la pêche artisanale locale, ce qui déracine les communautés de pêcheurs locales et participe donc à des phénomènes de mouvements de population qui pourraient être évités. J’ai donc voté contre.
Nadine MORANO | Les Républicains
J’ai voté en faveur de cette résolution qui accompagne la prolongation de l’accord de partenariat UE-Mauritanie dans le domaine de la pêche durable. Le texte souligne que cet accord renforce la coopération environnementale, économique, sociale, administrative et scientifique afin de favoriser une pêche durable, de contribuer à une meilleure gouvernance des océans, et de lutter contre la pêche INN. Il invite la Mauritanie à faire cesser la surpêche des petits pélagiques et à mettre un terme à la situation suscitée par les retombées négatives de l’industrie de la farine et de l’huile de poisson dans le pays.
Jordan BARDELLA | Rassemblement national
Cette résolution tombe dans les mêmes écueils que l’accord lui-même. Elle demande à la Mauritanie d’arrêter la surpêche des pélagiques, alors que ce sont le plus souvent les navires usines européens qui sont les principaux destructeurs des ressources. La politique d’appui sectoriel, sur laquelle nous n’avons aucun contrôle, est plébiscitée par le texte. J'ai donc voté contre.
Hélène LAPORTE | Rassemblement national
L’Union européenne passe des accords de pêche avec de nombreux pays tiers dans le but d’accroître les possibilités de pêche de sa flotte. À l’origine, ces accords ont été passés à une époque de ressource abondante dans certaines zones de pêche. Ces accords s’articulent en général autour d’une redevance payée au pays tiers en échange d’un accès à ses eaux territoriales et de quotas de pêche attribués. Ils peuvent sembler avantageux, mais sont en fait perdant-perdant. D’une part, les navires français sont très souvent absents ou sous-représentés. D’autre part, ce sont le plus souvent des navires industriels qui y prennent part, ce qui ne permet en aucun cas de promouvoir une pêche durable ou respectueuse de la ressource et des habitats. Sur le plan du développement, ces accords sont également des échecs puisqu’ils ne sont plus du tout adaptés à la situation de raréfaction des ressources dans la plupart des pays tiers. La flotte industrielle européenne fait donc une concurrence déloyale à la pêche artisanale locale, ce qui déracine les communautés de pêcheurs locales et participe donc au phénomène d’immigration massive. J’ai donc voté contre ce texte.
Aurélia BEIGNEUX | Rassemblement national
À l’origine, ces accords ont été passés à une époque de ressource abondante dans certaines zones de pêche relevant de pays n’ayant pas la capacité de les exploiter cependant que les pays européens augmentaient considérablement leurs capacités de pêche.Ces accords s’articulent en général autour d’une redevance payée au pays tiers en échange d’un accès à ses eaux territoriales et de quotas de pêche attribués.Ces accords, qui peuvent sembler avantageux, sont en fait perdant-perdant. D’une part, les navires français sont très souvent absents ou sous-représentés dans ces accords. D’autre part, ce sont le plus souvent des navires industriels qui y prennent part, ce qui ne permet en aucun cas de promouvoir une pêche durable ou respectueuse de la ressource et des habitats.Sur le plan du développement, ces accords sont également des échecs puisqu’ils ne sont plus du tout adaptés à la situation de raréfaction des ressources dans la plupart des pays tiers. La flotte industrielle européenne fait donc une concurrence déloyale à la pêche artisanale locale, ce qui déracine les communautés de pêcheurs locales et participe donc au phénomène d’immigration massive.J’ai voté contre le rapport et la résolution.
Annika BRUNA | Rassemblement national
J’ai voté contre cette résolution, qui tombe dans les mêmes écueils que l’accord en lui-même. Le vice est même poussé jusqu’à demander à la Mauritanie d’arrêter la surpêche des pélagiques alors que ce sont le plus souvent les navires usines européens qui sont les principaux destructeurs des ressources.
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