Résolution sur le Myanmar/la Birmanie, en particulier la situation des Rohingyas

Procédure terminée

📌 Votes principaux

👍 Proposition de résolution
✅️ Adopté

🇪🇺 Députés européens

546
12
94

🇫🇷 Députés français

🤖 Vote électronique
19 septembre 2019

📚 Sources

🗃️ Données

📝 Amendement n°1 ❌️ Rejeté

H bis. considérant que le rapport de l’UNIFFM prie instamment la communauté internationale de couper les liens avec l’armée du Myanmar/de la Birmanie ainsi qu’avec le vaste réseau de sociétés qu’elle contrôle et dont elle dépend; que l’UNIFFM estime que les revenus que l’armée tire des accords économiques nationaux et internationaux renforcent considérablement sa capacité à perpétrer de graves violations des droits de l’homme en toute impunité;

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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🖐 Vote à main levée
🚫 Aucun amendement
🚫 Aucune explication de vote
Dominique BILDE | Rassemblement national

Au-delà de l’émotion que suscite naturellement ce drame, il importe d’aborder cette question sous l’ensemble de ses aspects, sans nier, en particulier, l’influence croissante de l’islam radical sur cette population. Le leader même de l’État islamique n’avait-il pas en 2014 qualifié la région de Rakhine de clef pour le djihad ?

Il est évident que l’Union européenne, qui accorde une aide au développement, une aide humanitaire ainsi que des préférences commerciales au Myanmar, a un certain droit de regard sur les violations des droits de l’homme dans ce pays. Il s’agit non seulement des Rohingyas, mais aussi des chrétiens, qui selon un rapport de la commission sur la liberté religieuse internationale des États-Unis en 2016, subiraient eux aussi un certain nombre de vexations.

En juillet dernier, un pasteur protestant ayant témoigné auprès du président américain Donald Trump aurait par ailleurs fait l’objet de poursuites dans son pays. C’est donc l’ensemble de ces éléments qu’il convient de considérer sans parti pris, et en ayant à cœur le soutien aux victimes.

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