9 bis. rappelle que les droits de l’homme sont universels et indivisibles et dénonce l’instrumentalisation de ces questions à des fins géopolitiques ou économiques; déplore les déclarations du Royaume-Uni et des États-Unis en raison de leur nature interventionniste, qui ne sert pas les droits des manifestants et ne respecte pas le principe «un pays, deux systèmes», qui régit les droits de la Chine et de Hong Kong; B9-0015/2019 } B9-0017/2019 } B9-0021/2019 } B9-0023/2019 } RC1/Am. 2

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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11 bis. déplore que la Commission ait retiré Hong Kong de la liste de surveillance des juridictions fiscales non coopératives de l’Union; réaffirme que les activités des entreprises européennes présentes dans les pays tiers doivent pleinement respecter les normes internationales en matière de droits de l’homme; invite les États membres à veiller à ce que les entreprises, en vertu de leur législation nationale, restent tenues de respecter les droits de l’homme et les normes sociales, sanitaires et environnementales qui leur sont imposées lorsqu’elles s’établissent ou opèrent dans un pays tiers, et s’engagent à respecter leurs obligations fiscales; appelle la Commission et les États membres à prendre les mesures qui s’imposent contre les entreprises européennes qui ne respectent pas ces normes ou qui n’indemnisent pas de manière satisfaisante les victimes de violations des droits de l’homme relevant directement ou indirectement de leur responsabilité; B9-0015/2019 } B9-0017/2019 } B9-0021/2019 } B9-0023/2019 } RC1/Am. 3

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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11 ter. souligne que le respect des droits de l’homme et la transparence devraient être au cœur de tous les accords commerciaux; signale que les accords de libre-échange et la poursuite de la libéralisation du commerce international sont incompatibles avec les droits du travail, les droits sociaux et les droits de l’homme ainsi qu’avec la protection des intérêts du développement et la souveraineté des pays et des peuples concernés; met en exergue la nécessité de passer à une logique du commerce international qui serve l’objectif de conclure des accords de coopération mutuellement avantageux qui ne compromettent pas le droit des pays au développement souverain.

Déposé par GUE/NGL (🇫🇷 : La France Insoumise, Gauche républicaine et socialiste)

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Le mouvement qui s’est levé à Hong-Kong a débuté par une revendication de souveraineté nationale face à Pékin. Il s’est ensuite élargi en exigeant davantage de démocratie et de liberté, de souveraineté nationale, de démocratie et de liberté d’expression. L’Union européenne n’a, pour l’heure, aucune leçon à donner dans ces domaines.

Le rôle de l’Union européenne devrait être, en premier lieu, de défendre les intérêts communs de nos nations. Que fait l’Union européenne contre l’absence totale de réciprocité entre la Chine et l’Europe en matière d’investissement et de commerce? Que fait l’Union européenne pour relever les grands défis du siècle comme le numérique et l’intelligence artificielle, aujourd’hui très largement investis par la Chine? Que fait l’Union européenne contre la menace que représente pour notre souveraineté alimentaire l’accaparement des terres agricoles françaises par des sociétés chinoises? Que fait l’Union européenne pour protéger nos vignobles, nos industries, nos infrastructures, comme les aéroports, sur lesquels lorgnent des fonds chinois bien souvent liés au pouvoir de Pékin?

Avant de nous mêler de ce que fait la Chine à Hong Kong, faisons preuve de bon sens et inquiétons-nous d’abord de ce que la Chine fait en Europe.